Les Petits Morpions c’est une marque belge de vêtements aux messages décalés créée en 2015 par une tatoueuse pro.
Après mes 8 ans dans le tatouage, je voulais que les dessins des motifs soient aussi stylés qu’un tattoo. Peu de marque propose des designs cools et originaux pour enfants. C’était important pour moi d’accompagner la phrase d’un dessin stylé.
Mornee
La vérité sort de la bouche des enfants, ils n’ont aucun filtre, aucune retenue et sortent les mots comme ils leur viennent sans penser à l’impact que cela aura, c’est de ça qu’est venu l’idée du fondement de cette marque.
Chaque motif est le fruit d’analyse d’enfants proches ou moins proches qui m’ont inspirée au fur et à mesure du temps. D’autres viennent de l’enfant que je suis qui a toujours besoin de s’exprimer et d’autres encore sont juste là pour l’humour noir et interpeler.
Aujourd’hui l’humour noir doit être pratiqué avec prudence car la sensibilité générale a augmenté. Tant mieux, si cela permet de produire des réflexions progressistes ; mais, si cela génère seulement des interdits, des « dis pas ça », comme on tape sur les doigts d’un enfant sans lui expliquer pourquoi ce qu’il fait peut poser problème. Mais il ne faut pas que les interdictions prennent le pas sur la réflexion, que les contraintes portées à l’humour noir deviennent des tabous empêchant de saisir ce qui dérange dans ces propos décalés. Une autre limite de l’humour noir se trouve dans la question de la liberté d’expression. Certaines réactions ne font que relever justement le fait qu’on ne peut pas tout balancer à la face de tout le monde sous prétexte qu’on a le droit de dire ce que l’on souhaite. Cette nécessité du respect d’autrui sera toujours à mettre en rapport avec l’humour noir, la vie en communauté doit s’accompagner d’une prise en considération de l’autre. Mais mise à part la question de la liberté d’expression, l’autre question, toujours présente dans les sociétés humaines est le point de vue subjectif de ces termes.Il n’y a plus qu’à espérer que personne sur ce site ne pensent ces horreurs au premier degré !